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Image de la terre échouée sur une plage

Consentez-vous au réchauffement climatique ?

Si on peut choisir de protéger ses données personnelles, ne pourrait-on pas aussi opter pour plus de sobriété numérique ?

Il y a urgence climatique et c’est l’heure des choix. Quel rapport avec la vidéo en ligne ? On vous explique.

Le choix des visiteurs

Voici ce qui s’affiche sur un site média qui respecte le RGPD et demande à ses visiteurs et abonnés leur consentement au dépôt de cookies avant d’afficher une vidéo :

Le texte est déjà long mais ce qui n’est pas dit c’est qu’en acceptant le dépôt de cookies, on offre ses données personnelles à la plateforme vidéo qui va les revendre à ses clients. Il ne s’agit pas que de ciblage publicitaire.

Et si on expliquait aussi l’impact environnemental de la vidéo qu’on va regarder ? Sa recopie sur plusieurs datacenters à travers le monde, son transcodage en une multitude de codecs exotiques, son maintien à vie en haute disponibilité, une diffusion amplifiée par les recommandations et le démarrage automatique, un volume non mesuré d’émission de GES, etc.

Combien de nouveaux data-centers sont construits pour que des vidéos peu vues ou obsolètes hébergées sur des réseaux sociaux soient toujours consultables dans 10 ans et se lancent toujours aussi vite ?

Certains argumenteront sans sourciller que ces data-centers seront construits dans les régions polaires parce que leur refroidissement demandera moins d’énergie…

Le choix du diffuseur

Les internautes déposent des vidéos sur les réseaux sociaux sans y réfléchir parce que c’est gratuit et parce qu’ils ignorent les conséquences. Pour une majorité de gens, la « bande passante » est une ressource immatérielle, quasi-gratuite et illimitée. On n’imagine pas que diffuser des données met en œuvre toute une chaîne d’équipements électriques à travers le monde en amont du smartphone ou de l’ordinateur.

Face à toutes les conséquences de plus en plus visibles du réchauffement climatique, un diffuseur peut-il encore regarder ailleurs et utiliser des réseaux sociaux ou des messageries instantanées pour des besoins professionnels, juste parce que c’est gratuit ?

« Don’t look up! »

(comédie catastrophe d’Adam McKay)

Les services gratuits se rémunèrent sur les visiteurs, via leurs données personnelles ou la publicité. Leur modèle économique est donc basé sur une audience maximale. La sobriété numérique n’est pas dans leur intérêt.

Les solutions professionnelles ont un coût, mais quelles entreprises utilisent des messageries gratuites pour leurs collaborateurs ?

Les plateformes vidéo professionnelles (EVP = Enterprise Video Platforms, VPaaS = Video Platform as a Service etc…) garantissent la maîtrise des contenus des entreprises, qu’ils soient produits par elles (Brand Generated Content), par ses employées (Employee Generated Content) ou par des tiers (User Generated Content).

Un diffuseur éco-responsable devrait afficher ce type de mention lorsqu’il héberge ses vidéos professionnelles sur des réseaux sociaux. Ce serait parfaitement compatible avec les mécanismes de consentement liés au RGPD :

Ou alors ?

Ou alors ce diffuseur éco-responsable choisirait une solution professionnelle qui lui permet de mettre en oeuvre des bonnes pratiques et des solutions pour plus de sobriété numérique (ce qui réduit aussi ses coûts), qui mesure ses émissions de GES et qui séquestre l’équivalent carbone de ses émissions résiduelles en plantant des forêts. A ce jour, Streamlike est la seule plateforme à cocher toutes ces cases.

Si ce diffuseur éco-responsable est une collectivité, il anticipera ainsi l’application de la loi REEN visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique qui a été adoptée en novembre 2021 par le Parlement. Cette loi imposera bientôt aux communes de plus de 50 000 habitants des objectifs de réduction de l’empreinte environnementale du numérique et des mesures pour les atteindre.

N’est-ce pas le moment de vous imposer cette même discipline et de repenser la gestion de vos vidéos en ligne, que ce soit en direct ou à la demande ?

« Everything counts. What you do counts. »

(Greta Thunberg)

Pratiquer un streaming responsable n’empêchera pas l’assèchement des nappes phréatiques, la fonte des glaciers ou la multiplication des incendies. L’impact environnemental est marginal mais le fait de ne pas repenser ses usages est lourd de conséquences. Les entreprises doivent donner l’exemple.

Dans le bâtiment, déverser ses gravats dans la nature parce que c’est gratuit donne un mauvais exemple. Il sera vite imité. Les apporter en déchetterie a un coût, mais c’est ce qu’il faut faire.

On a toujours le choix.

Pour en savoir plus sur les manières de réduire l’impact de vos vidéos en ligne, contactez-nous.

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