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Sobriété numérique :
limiter l'impact environnemental du streaming

Toutes les études confirment l’impact négatif du numérique sur l’environnement et le rapport d’octobre 2020 de l’association The Shift Projet
« Déployer la sobriété numérique » tire la sonnette d’alarme. Il propose aussi et surtout une méthodologie pour limiter cet impact environnemental.

L’impact du numérique

Toutes les études confirment l’impact négatif du numérique sur l’environnement et le rapport d’octobre 2020 de l’association The Shift Projet « Déployer la sobriété numérique » tire la sonnette d’alarme. Il propose aussi et surtout une méthodologie pour limiter cet impact environnemental.

Dans la grande prise de conscience actuelle, il semble impossible de continuer à se voiler la face devant ce dangereux paradoxe : nos sociétés tentent de se mobiliser pour lutter contre toutes les formes de pollution, et persistent à développer de nouveaux usages et produits numériques qui aggravent le problème.

Le numérique émet un volume inquiétant de gaz à effet de serre (3,7 % du volume mondial) et sa surconsommation de ressources minérales deviendra vite insoutenable. Au travers d’une prise de conscience collective qui petit à petit prend forme de revendications, il convient de remettre en question nos postures et habitudes plus ou moins réfléchies envers le numérique.

Photo montrant des lignes de code
Photo montrant un graphique

Pour une sobriété numérique : définitions

La notion de sobriété renvoie d’une part à son contraire, l’ébriété, qui est la conséquence d’une consommation inadaptée à l’équilibre d’un système, et à l’attitude restrictive qu’on lui oppose, une fois constatés la non-pertinence et les effets négatifs de cette consommation mal supportée.

L’impact environnement du numérique est celui de sa surconsommation énergétique des ordinateurs et appareils, que ce soit en électricité, en matières premières et en énergie intrinsèque (énergie nécessaire pour toute la durée de vie d’un matériel de son extraction à son recyclage) ainsi qu’en production de déchets.

L’on estime que le streaming, visionnage et téléchargement de musique, vidéos et jeux, représentera très bientôt 80 % du trafic numérique mondial. Pour envisager une sobriété numérique, l’urgence est donc d’abaisser notablement la production de co2 streaming. Mais rien n’étant simple, l’arrivée par exemple de la 5G ou la généralisation du très haut débit font fortement augmenter le volume de transfert de données et la consommation électrique, même lorsque l’amélioration de l’expérience utilisateur est infime ou non perceptible.

La remise en question des usages informatiques

La conception d’un numérique responsable est devenue nécessaire, et il convient pour cela de ré-examiner l’ensemble de la technique, de la pratique et du matériel (impacts et émissions des appareils, des centres de données, des ordinateurs, des terminaux mobiles, du réseau…).

L’argument majeur pour le développement des technologies du numérique fut que la dématérialisation réduisait l’impact de la communication sur supports traditionnels, papier et transport, auxquels l’on peut ajouter le plastique pour la musique, les films et vidéos. Les coûts ont considérablement baissé, ce qui par effet rebond, fit augmenter la consommation et les flux. Et il s’avère qu’il n’y a aujourd’hui plus aucune trace de bénéfice environnemental, mais plutôt une alerte générale.

La technologie est déjà déployée et il est difficile dans les logiques économiques qui nous gouvernent, de ne pas user de ce que l’on connait. En France, selon le rapport du CIGREF, les prérequis de la démarche s’inscrivent surtout dans une culture à développer, dans l’engagement des dirigeants, ainsi que dans la refonte des architectures et des infrastructures.

Streamlike est une plateforme vidéo entreprise éco-conçue déployée sur un « green datacenter » et sur le cloud, qui met en œuvre des stratégies de sobriété numérique et pratique un streaming adaptatif intelligent et économe en ressources.

Photo montrant une main et une tablette
Photo montrant une main et un robinet

Le déploiement de stratégies digitales responsables

En 2018, un article du Journal du CNRS (« Numérique le grand gâchis énergétique » par L. Cailloce) citait F. Berthoud : « Si l’on considère la totalité de son cycle de vie, le simple envoi d’un mail d’un mégaoctet (1 Mo) équivaut à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes, soit l’équivalent de 20 grammes de CO2 émis ». C’est une citation souvent reprise qui a le grand mérite de concrétiser la problématique et de donner une première piste pour une action simple et économe.

Ainsi en pratique, dans le cas de l’e-mail, il s’agira de le rendre le plus léger possible et donc très court, envoyé à un nombre restreint de personnes, sans pièces jointes superflues, en format texte et sans impression papier. C’est sans doute dans une démarche de ce style que peuvent s’engager tant les entreprises que les particuliers, pour le courriel donc, mais aussi pour la diffusion de médias lourds qui sollicite une chaîne excessivement énergivore de data-centers, d’équipements réseaux et de terminaux.

Pour un usage numérique responsable capable de réduire son empreinte nocive, il s’agit prioritairement de sensibiliser l’ensemble de la société aux dangers et aux bonnes pratiques. En France, l’ADEME édite des guides pour aider les entreprises à réduire leur empreinte environnementale. L’entreprise responsable peut avoir un impact majeur, d’autant qu’elle est déjà – en principe — dans une culture vertueuse par la démarche RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise). En ce qui concerne la pratique d’un streaming responsable, Streamlike, votre hébergeur vidéo, est à votre disposition pour vous aider à adopter les bons gestes et améliorer le bilan carbone de vos activités en ligne.

Le numérique durable, l’engagement de tous

Sensibiliser l’entreprise est nécessaire mais insuffisant. L’action individuelle est tout aussi indispensable, car, même si la vidéo-conférence ou l’enseignement à distance se généralisent, c’est quand même le divertissement (musique, films, jeux…) qui représente les 80 % des flux mondiaux. D’un point de vue individuel, il s’agit d’adopter un comportement « responsable numérique » ; sans doute est-ce là une culture à inventer et à faire adopter.D’autre part, contribuer à la sobriété numérique s’inscrit dans la grande affaire de la transition écologique. Mais cette expression est politique, et même si les usages deviennent vertueux et l’entreprise responsable, même si l’individu modifie ses pratiques, rien ne sera possible sans limites fixées par la loi.

Avec son offre d’hébergement et diffusion de médias, Streamlike s’inscrit déjà dans les comportements vertueux et la conception numérique responsable. Le fait de garantir la maîtrise de votre vidéothèque professionnelle vous donne le contrôle sur votre stockage de données, votre diffusion, la circulation de vos contenus et leur empreinte carbone. Tout le contraire des réseaux sociaux et solutions grand public…

Photo montrant des plusieurs personnes avec des ordinateurs

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5 blocs en 3D et un rectangle au milieu